Pendant le weekend

Pecha Kucha de printemps

Il y avait un moment que je n’avais pas assisté à cette partie de plaisir (c’est le sens de Pecha Kucha, pour les spectateurs). J’étais allé au travail (il faut bien), pour en repartir, j’avais pris le tram, j’y avais croisé un ami

un félin

il est à la Concorde, j’allais à l’autre bout de Paris, ici pour être précis

(il s’agit là d’une photo automatique – comme il en est des écritures, parfois- ordonnée à mon appareil par, probablement, une sorte de demi-conscience écoeurée de courbettes, costumes trois pièces sur cravates roses, robes du soir sur parfums capiteux, j’en passe et des brushing étoles et autres colifichets, je m’en étais tiré, ayant embrassé quelques ami-e-s) (j’en ai) (heureusement, Dieu merci disait ma grand-mère), j’en a cependant manqué un, il est venu plus tard, il était sept heures du soir, et je me rendais au centre de Paris, Cerise dont voici le casting

en une affiche, il pleuvait un peu sur la rue, c’était programmé, j’y allais gaiement (je reste, malgré l’âge, espiègle et joueur), il y avait des amis

Martine Sonnet et Joachim Séné

(on m’avait dit « pas de photo »…) mais il y avait le staff

de droite à gauche Juliette Mezenc, Cécile Portier, Mathilde Roux, Olivier Hodasava, Anne Savelli, Emmanuel Delabranche

j’aime ce mot seulement ici (une équipe formidable), le jeu, sur ce terrain-là, est formé d’une vingtaine de photos, lesquelles sont soutenues (ou c’est l’inverse, je ne sais plus) par des mots et une vingtaine de secondes chacune, le temps passe, les mots défilent, les images restent un peu, passent et s’en vont et on se retrouve à applaudir, dès alors qu’un autre prend

Une des photos de Cécile Portier

la place du précédent, à peine le temps de se remettre de cette poésie qu’une autre, parfois cruelle, prend place, un coup de sifflet

Une autre photo de Cécile Portier

le trou des Halles nouvelle version (tout aussi blessante que la précédente pourtant : que porte donc ce lieu ?)

Une photo d’Emmanuel Delabranche « je voudrais » disait-il.

des images et des mots, beaux

Une photo de Mathilde Roux

belles même si un peu, parfois, imparfaites, une digue brise-lames

Une photo de Juliette Mézenc

une place « vous êtes ici » entre l’avenue et le boulevard, des statues

Une photo d’Anne Savelli

des jeux pour ailleurs, des images prises aux robots

Une photo d’Olivier Hodasava

où on trouvera des fenêtres (hasard ? bizarre, bizarre…), une soirée comme on les aime.

Merci donc, à eux. 


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2 Comments

    MERCI pour ce dédommagement .. presque mieux que d’y être, j’ai dit presque

  • Je n’ai pu venir, il me suffit (?) presque d’imaginer par ces images ce que la soirée a pu être.

    Alors, remerciements, faute de présence (il nous reste le Corbeau).