Carnet de Voyage(s) #4

Il y a tout au bout du Corso Italia (une promenade sur le bord de la mer, l’autoroute suspendue a été, ici, suspendue aussi…) une petite ville, ou un quartier (puisqu’on y va à pied) de Gênes qui se nomme Boccadasse. On y trouve de nombreuses barques de pêcheurs probablement

Sans doute nomme-t-on ce paysage un « havre ». L’eau bat aux rochers.

Les vieux se dorent au soleil, marchent et parlent doucement.

Les enfants s’amusent.

Ici un pêcheur qui répare quelque chose, on s’approche

le soleil donne

on s’en retourne, le glacier, un cornet, un verre en plastique dans lequel la granitte au citron,  l’eau bat toujours aux rochers

je me souvenais de Latina, de mon frère sur la plage, la douche froide comme sur toutes les plages d’Italie, la douche froide, les plages privées, l’obligation de payer pour s’installer, tu te souviens comme à Ostia l’année dernière, comme sur toutes les plages, cet accès privé et la plage publique, sale mais fréquentée, au loin croisent les ferrys

nous avions pris le bus pour y aller, revenir par la promenade, regarder les transats et les parasols, les gens qui trouvent ça normal, les enfants bronzés comme les femmes, les hommes qui fument, les voitures, marcher, tout ce monde qui grille, crèmes et tongs, cette humanité en vacances, l’eau, les vagues, l’eau de turquoise, l’écume, la houle

on rentre en ville, viens

pour toutes les photos, merci à mc