Carnet de voyage(s) #3
Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / Carnets de voyage(s) / Ville (ma) vue du sol
28 août, 2011 4Du haut des collines, de nombreuses fenêtres nous regardent.
Des milliers probablement. On ne compte pas, on aime les ocres, les verts amande, les roses pâles… L’Italie, les arbres au loin, le vent et quelque fois un soleil lourd aux épaules.
Un centre où nulle voiture ne peut manoeuvrer, une cathédrale bicolore, San Lorenzo, un confesseur
et un trésor
Ici c’est un lion (#203) mais la ville s’orne un peu partout de griffons, de boucliers blancs sur lesquels une croix rouge
celui de la galerie Mazzini qui longe la rue de Rome (via Roma), laquelle est faite d’immeubles imposants, de commerces de luxe (dont le plus connu des faiseurs de cravates au monde – j’exagère à peine – Finollo) et des musées, des gris et des roses pâles,
et des lions encore (#204)
un palazzo rosso (palais rouge), bianchi (blanc) : dans chacune des salles, être accompagné, suivi d’un gardien, une gardienne
de partout ces découvertes, la gardienne vous attend
bientôt midi, on pense à redescendre
elle téléphone, le soleil, le port, le vent léger, presque tendre… On entre dans une pharmacie de la rue du 25 avril, à nouveau un lion
MERCI pour cette superbe évasion – juste ce dont j’avais besoin
Toujours bienvenue Brigitte…
Fenêtres sans linge qui pend (bizarement, j’ai remarqué que c’était plutôt dans les ruelles où le soleil pénètre peu qu’il était mis à sécher), mais lions partout, ou lionnes gardiennes des temples…
Le confesseur a été pris à son propre piège : tout juste si l’on n’entend pas son marmonnement !
le confesseur reste dans son flou spirituel…