Oublier Paris #25
Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / Oublier Paris / Ville (ma) vue du sol
17 juin, 2011 1C’est en arrivant dans la
par son sud, qu’on oblique sur la droite pour aboutir à la
On trouvera à main gauche une enseigne de la grande distribution appartenant, je crois, à l’un des milliardaires (ça ne se dit plus) français ami de l’actuel président. A droite, un hôtel de luxe qui signe cependant la clientèle à laquelle il s’adresse (sinon qu’il cible).
Au rez-de-chaussée, ladite clientèle trouvera de quoi se sustenter.
Moyennant finances, certes.
On croisera un autre hôtel de luxe, un autre restaurant du même tonneau.
Entre les deux hôtels, une église, Saint Thomas d’Aquin. Puis, on trouvera cette impasse, à présent, en voie privée,
la rue Sébastien-Bottin, (« commence 19, rue de l’Université; longueur 85 mètres, largeur 10 mètres, finit en impasse au delà de la rue Montalembert » indique Hillairet) qui à présent n’en mesure qu’une petite quinzaine, dont on a prélevé probablement 70 mètres afin de les attribuer à
Aucun de ces deux illustres personnages n’a droit, comme ce Montalembert, « écrivain et homme politique » donc, à plus de distinction.
Ici, un oubli de détravestissement de plaque, sous un arbre , ce qui explique cela.
C’est ainsi, les choses changent. Voici une nouvelle rue du septième arrondissement de Paris.
L’hôtel de Cambacérés est à vendre (1700 mètres carrés, une paille)
Ici telle qu’en elle même.
Les gens croisés ont des regards soupçonneux envers le photographe (il avait des fleurs à la main, afin de parfaire sa tenue de paparazzo). Une rue
dans un arrondissement qui longe la Seine, non loin de là, des vitrines d’antiquaires, des lumières et des morts.
Paris (?), Rome (!)
http://bit.ly/kUWot9