Constitution de CSF-Free Science
Vendredi 25 février 2011 a eu lieu, à l’Assemblée Nationale (126 rue de l’Université -tiens, comme c’est bizarre…- , salle 6217, entrée libre sur réservation et présentation de papiers d’identité) la constitution de l’Organisation non gouvernementale « Chercheurs Sans Frontières-Free Science ». J’y suis arrivé en retard (le boulot…).
On trouvera sur le site de l’ONG toutes les informations nécessaires à son soutien (adhésion : 20 euros) (« Pendant le week-end » est dores et déjà adhérent, en mon nom).
Cette association réunit un certain nombre de chercheurs qui veulent défendre la liberté de la recherche en France et ailleurs, face aux appétits sans cesse grandissant des entreprises néo-libérales qui, par leur puissance économique, financière et symbolique, tentent de l’influencer, cette recherche, auprès des pouvoirs publics (qui comme on sait ici, sont de plus en plus annihilés par le gouvernement même).
La constitution de l’ONG a été commentée par ses fondateurs fort en verve, notamment Katerine Postel-Vinay (qui a gagné son procès contre la fondation Sasakawa) admirable de courage, Alain Garrigou à l’humour assez féroce, Daniel Gaxie limpide, et André Brahic (sciences dures et émoluments astronomiques) en formidable pédagogue. Des chercheurs d’autres nationalités (la science ne connaît pas de nationalité, et elle a bien raison) se sont joints à cette initiative : plus nous serons nombreux, plus nous tenterons de peser sur les injonctions qui tentent de nous briser (je mets un « nous » alors que je ne suis pas chercheur, mais expert à mon niveau, mais n’importe, j’y vais). J’ai rencontré, comme c’est bizarre, lors de cette assemblée internationale l’amie Frédérique Leblanc (la sociologue de mélico) sans que nous ne nous soyons concertés (les grands esprits se rencontrent…).
Pour moi, c’est Paris comme je l’aime : « Pendant le week-end » salue cette initiative, tout comme nous avons soutenu et soutenons encore le collectif « Sauvons la Recherche » créé lors des événements de l’hiver 2009.
[…] étrangers y sont nombreux : c’est que la recherche comme on sait ici n’a pas de frontière. Et que les ignominies qu’on entend à longueur de radios et de […]