Pendant le weekend

Sur la 2- Bal – Louxor

Je me suis promené sur la 2. Je suis allé voir mon frère. On a bu un café (2 euros 80, en terrasse sur la place) (ça c’est Paris) (la même chose à Rome – dans un décor autrement plus ce qu’on veut-, 1 euros 20)(à Lisbonne, 90 centimes)(ce que j’en dis…), on a ri, on a regardé passer le monde (à l’Européen, on fêtait les 75 piges de monseigneur Gaillot – à ce que m’a dit une femme à qui j’ai posé la question de ce qu’elle faisait là) (j’ai été plus poli dans l’énoncé de ma question).

la terrasse du Bal

Nous avons été voir le Bal (lieu dédié à la photographie et à l’image, subventionné par la mairie de Paris, laquelle n’influera pas, c’est juré craché, sur l’avenir du lieu) (c’est un ancien bordel, paraît-il, « la tolérance il y a des maisons pour ça » disait je ne sais plus quel amoindri)(le vieux Lion, comme on disait…). On a vu passer un ancien président du parc de La Villette.

vers l’entrée du Bal

Un autre café (2 euros 30) en terrasse.

Je suis revenu.

En sortant, le métro croise le Magenta au coin duquel se trouve le Louxor (ex cinéma, qui va être transformé par la mairie de Paris en je ne sais pas encore quoi) (un cinéma d’art et d’essai) (à Barbès ça me plaît).

Le Louxor, complètement à gauche

Dans le métro, les gens sont préoccupés. On pense. On est trop nombreux ? On expulse à tour de bras, mais pourquoi faire ? La stratégie de la tension ?

Une amie du paparazzo

Je me suis souvenu du 8 février 1962, du livre magnifique d’Alain Dewerpe (Charonne 8 février 1962, Folio histoire 141, 2006), du préfet Papon (sinistre mémoire) qui couvrait les flics qui abattraient des « nord-africains » (il pensait ratons, melons, arabes pas rebeux encore mais écrivait autrement)(mort à 97 ans, tu vois, un blanc, un ex-préfet, tu vois la retraite, l’allongement de l’espérance de vie, tu veux comparer l’espérance avec celle de Billie Holliday ou du moindre prolo qui a respiré de l’amianthe pendant quelques années ?), je pense à ça dans le métro, la ligne 2, je vois des gens des bras tatoués

Un tatoué paparazzé

j’arrive chez moi, je mets quelques chansons, je fais mon travail.

La rue du faubourg

Je continue. Je n’oublie pas.

(le lien sous Magenta : © et dédicated to Phil)



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