Les murs et les lumières
Regardez les murs de la ville : ils s’ornent à présent de toutes sortes de dessins.
La ville s’habille.
Les gens passent, sans les ignorer, ils sont là, comme un décor, comme une toile peinte, du théâtre.
Ici, déjà, on a parlé de ces artistes qui rebâtissent quelque chose parfois avec l’aide des habitants voisins (Da Cruz, par exemple).
Samedi dernier, pendant le week-end, je me suis promené avec mon amie. Nous sommes allés voir l’oeuvre que l’une de ses amies, sur un mur, a réalisée, mur situé entre deux cafés, dans le troisième arrondissement de Paris (185 rue Saint Martin).
Constituée d’un nombre de points, inconnu de moi, pour le moment,
elle représente ce qu’on veut savoir de l’espace en expansion. C’est ce que j’en dis et c’est ce que j’aime en penser.
Puis je suis repassé, un autre jour : la vie des cafés, des drapeaux, des caisses, des boîtes.
Mais j’aime les murs. J’aime aussi qu’on le revête de rêves et de lumière.
Tout à l’heure, passant à la librairie, j’y ai découvert ceci, posé sur l’un des plus beaux livres de l’univers (sans doute, certainement, une luciole).
Le Retour des Lucioles, par Marie Lepetit © à l’été 2010.
On dit : « bravo, l’artiste ! ».
Merci pour cette vision passagère de le rue Saint Martin
Marie