Le mort saisit le vif
De nouvelles importations, de nouvelles couleurs, le monde change. Les ignominies pourtant sont toujours présentes (merci à Elise pour le lien) ; dans les familles
l’un de mes grand-pères
il me semble qu’il en est de même. Ces temps-ci, je ne suis pas complètement sûr de ce qui arrive à certain(e)s, mais le ciel est en train de les aveugler. Pourquoi pas, si les blessures infligées ne le sont qu’à eux (elles)-mêmes ? Ce n’est jamais le cas, même si parfois (merci à CécilePortier pour le lien) on se supprime, ici ou là.
Le monde tel qu’il est, parce qu’agi par la bêtise, la concupiscence, l’aveuglement…
Heureusement, les artistes, une sortie, l’expo photo (extra…)
© Hélène Clemente
En face, des couleurs…
Me voilà un peu abasourdi, déprimé et trop, beaucoup trop, atteint par ce type de trahison : bien sûr, je devrais n’y plus penser, et laisser de côté toute cette histoire qui ne mène à rien, où le ridicule le dispute à l’ignoble.
Oublier les autres pays,
les autres et ceux, et celles surtout, qui me furent un jour des amis ou des sœurs. C’est possible, docteur ?
Non. Les laisser mourir seules, alors.
Tant pis. L’horreur, l’abject, le pire moment du monde, celui où on perd des proches…
Attendre alors qu’il fasse un peu meilleur, penser aux amis, aller écouter des lectures de voisins ? Peut-être.
Reprendre (je ne l’ai jamais lâché, d’ailleurs) le cours du travail, oui, plutôt.
Aimer.
la diapositive de l’arrière plan © Isabelle Rozenbaum
Et l’histoire continue…
(j’aime cette photo, le Raïs, Nehru et Tito, bras dessus, bras dessous : pas besoin de point, pas vrai ?) (je l’ai prise dans un magazine, sur la table de la salle d’attente)…
Il faut tenter de préserver coûte que coûte une part de soi-même, résister à cette forme d’aliénation imposée par…. et leur folie ordinaire. Le mur s’est déjà présenté.
Bienvenue à la lecture de voisins, en tout cas…
@Hélène : Oui, voilà, c’est juste ce que je fais ici, pour une part… Merci du soutient en tout cas, à demain…
@ Anne : On va venir, je pense… si on est pas en vrai, on y sera par la pensée en tout cas (et détends toi steuplé… :°))
[…] à O. […]
[…] chose, d’une certaine mise en scène mais de la réalité, que j’ai déjà opérée eh bien, je continue donc, j’ai posé le disque d’Aznavour sur la […]
[…] non on ne les reverra jamais, non, ils sont partis à jamais, ne subsistent encore que quelques photographies on ne les connaît donc que de vue, marcher dans la rue de Douai, reprendre contact avec le monde […]