Formation continue (2)
Nous avons à penser.
Lorsque le monde, tel qu’il est, bouge, nous avons à regarder dans quelle direction.
Ces jours-ci, qui ne remarque que « les retraites » sont à la une de tous les médias ? Il y a une urgence ?
Qui ne comprend qu’il s’agit là d’un rideau de fumée pour masquer des tractations financières occultes (Grèce, Portugal, Espagne – une pensée vers Baltasar Garzon quand même hein) ?
De tout cela s’exhale une odeur assez pestilentielle, sinon délétère, mais cependant, des gens travaillent.
en photo, à l’arrière plan le banquier J.P Morgan tentant de se défaire de « paparazzis »
photographie présentée par Matthias Bruhn (Humboldt-Universität Berlin) .
Lors du séminaire d’André Gunthert, Matthias Bruhn a présenté son travail sur les images et les photographies de presse qui l’illustrent. Le président Clinton dans sa posture favorite (retransmise, représentée, mise en avant, glorifiée) du « bain de foule ».
Instructif.
Il y a un truc que je n’ai pas compris (rien à voir avec l’exposé, limpide) : c’est la raison pour laquelle mon téléphone portable, tout à coup, s’est mis à remplacer le jardin par la cour…
N’importe, à nouveau… Suivre ce type de formation continue est encore possible, ici et maintenant, et malgré tous les bruits qui courent (notamment au lycée, auprès des professeurs de sciences économiques et sociales ou de ceux d’histoire-géographie), je tiens ici à souligner les possibilités qui restent aux femmes et aux hommes de ce pays de comprendre pour contrer les forces qui agissent, à part eux-mêmes, pour imposer des idées et des façons de penser encensées par les tenants actuels du pouvoir.
Billet d’humeur, billet de pont, billet de chaleur : dans ces temps de Cannes (j’adore le festival de), les marches montées, les palmarès promulgués, les acteurs reviennent à la maison, continuent leurs courses incessantes, travaillent, jouent, continuent.
J’ai besoin de vacances.
Et j’aime Venise aussi…
© mc